Adonis était si beau qu’il eut le privilège d’être aimé d’une déesse, de la plus belle des déesses, Vénus. Il partageait donc son temps entre l’amour et la chasse, son autre passion. Sa maîtresse s’en inquiète et l’implore de ne pas s’intéresser au gros gibier, trop dangereux. Mais Adonis n’en fait qu’à sa tête et, pour son malheur, un jour qu’il traque un sanglier, il est mortellement blessé par la défense du fauve. Vénus accourt, mais elle n’a que le temps de recueillir le dernier souffle de son amant et d’assurer à celui-ci une forme d’immortalité : de son sang naîtra une fleur, rouge elle aussi, et si fragile qu’un souffle de vent suffit à l’abattre, l’anémone.
Adonis était si beau qu’il eut le privilège d’être aimé d’une déesse, de la plus belle des déesses, Vénus. Il partageait donc son temps entre l’amour et la chasse, son autre passion. Sa maîtresse s’en inquiète et l’implore de ne pas s’intéresser au gros gibier, trop dangereux. Mais Adonis n’en fait qu’à sa tête et, pour son malheur, un jour qu’il traque un sanglier, il est mortellement blessé par la défense du fauve. Vénus accourt, mais elle n’a que le temps de recueillir le dernier souffle de son amant et d’assurer à celui-ci une forme d’immortalité : de son sang naîtra une fleur, rouge elle aussi, et si fragile qu’un souffle de vent suffit à l’abattre, l’anémone.